Description du projet
Préparation à l’embarquement !?
Pour commencer, il faut connaitre son bilan d’émission de GES (ou son « empreinte carbone »).
Pour cela différents outils existent, et en particulier celui de la méthode historique de référence : le Bilan Carbone ©.
Ces outils reposent essentiellement sur le principe simple de multiplication Flux x « Facteur d’émission ».
Le bilan peut porter sur un site unique, une société (multi-sites ; ceci peut inclure des filiales à l’étranger).
Un bilan complet porte sur l’ensemble des flux (scope 1, scope 2 et scope 3 selon la terminologie dédiée).
Exemples de facteurs d’émission :
En France en 2018 : pour une fourniture d’électricité en provenance du mix EDF : 52 g CO2e/kWh
En Chine : le mix électrique est de : 760 g CO2e/kWh
Utilisation d’Acier, en France : 2 200 kg CO2e/tonne d’acier ; et 900 kg/tonne d’acier recyclé
Un trajet en voiture : de l’ordre de 150 g CO2e/km.véhicule ou 2,8 kg CO2e/litre d’essence
Un trajet en TER : env. 25 g CO2e / km.passager
(pour mémoire : on a vu, en ressource 5, ce qu’est le CO2e)
On retire du bilan des valeurs globales (ie 5 500 tonnes CO2e émises par an), ou par produit, ou par origine (transport, chauffage, matières premières …), ainsi que des ratios (ie 400 grammes CO2e/k€uros de CA, ou 45 tonnes CO2e/employé).
Cela permet alors d’éclairer, prioriser, des choix d’actions qui peuvent concerner :
Les déplacements (Domicile – Travail, déplacements professionnels …)
L’usage optimisé de l’énergie,
Le choix de sources d’énergie,
Les transports et la logistique,
Les fournitures et matériaux (nature et filière d’origine)
Les procédés, les méthodes, l’organisation
Les immobilisations (nature et durée)
La fin de vie des produits…
Et de façon plus stratégique, les actions peuvent aussi porter sur l’orientation des activités et produits.
Remarque : la méthode peut aussi être utilisée dans le cadre d’une Analyse de Cycle de Vie (ACV).
Par ailleurs, de façon indirecte, les actions de sensibilisation-information auprès du personnel contribuent aux efforts pour la réduction des GES, à un niveau plus global (le Collaborateur étant un citoyen-consommateur par ailleurs). C’est une forme d’action « RSE ».
(Nous n’abordons pas ici les mécanismes de « compensation » dont le principe est de financer des projets, réalisés en dehors de l’entreprise, projets dont on évalue un gain d’émission de CO2 par rapport à une absence d’apport du financement).